Notre travail de conseiller nous tient à cœur, c’est pourquoi après mon voyage en Nouvelle-Ecosse, il me semble primordial de vous prévenir de ce qui vous attend si vous décidez de partir explorer cette province encore peu fréquentée.
1. Vous allez manger du homard
Préparez-vous à manger du homard à tous les repas. Et quand je dis tous les repas, c’est TOUS les repas !
Bien entendu, vous ne serez pas forcés. Mais la tentation est si grande que votre appétit vous conduira sans doute à sélectionner ça sur la carte ! 
Au petit-déjeuner ? Toast, œufs bénédictines et homard
Au déjeuner ? Tagliatelles au homard
Au souper ? Un bon homard classique avec seulement du beurre à l’ail et des petits légumes.
Et entre les repas, il ne vous lâchera pas. Les paniers à homard font partie du décor. En sculpture, en porte clé, en figurine, en peluche…le homard est partout. Je parie que vous pourriez même en rêver la nuit. 
Vous l’aurez compris, c’est le moment ou jamais de déguster ce met si fin et si prisé. Pour les non amateurs, vous trouverez bien d’autres crustacés et poissons.
N’oubliez pas d’accompagner cela d’un bon verre de vin de l’Annapolis Valley et vous voici comblé avec la recette d’un voyage réussi !
2. Vous allez tout savoir sur l’histoire de l’immigration Canadienne 
Halifax ainsi que de nombreux petits villages côtiers de la Nouvelle Ecosse ont été le théâtre de l’histoire Canadienne moderne. Certains villages ont été créés de toute pièce par l’immigration en provenance d’Europe.
A travers le musée de l’immigration Canadienne d’Halifax, on en apprend un peu plus sur l’arrivée, plus ou moins désirée de ces Européens qui allaient redémarrer une vie sur un continent inconnu.
Dans certains villages, comme Lunenburg, il est très intéressant de profiter d’une visite guidée qui explique comment cela s’est passé à l’époque.
3. Vous allez faire avec les caprices de la météo
Il suffit de regarder une carte pour se rendre compte que la Nouvelle-Ecosse est en première position pour endurer quelques tempêtes. L’Hiver, Halifax connait un enneigement énorme, enchaînant tempête de neige, sur tempête de neige.
En été, le temps est plus clément, mais il n’est pas rare, pendant un voyage, de devoir braver une tempête. Si comme ça, cela peut paraître une mauvaise nouvelle pour des vacances réussies, je vous rassure tout de suite : ce n’est pas le cas ! La Nouvelle-Ecosse est belle sous toutes les météos.
Parcourir le Cap Breton sous le vent de l’Atlantique, c’est un spectacle a part entière. Le vent se déchaîne, les vagues immenses claquent sur la roche, le ciel tumultueux donne des couleurs incroyables au paysage. Cela n’a rien d’étonnant que la Nouvelle Ecosse soit un lieu privilégié pour le “Storm Watching”.
Certains hôtels en font leur argument de vente : Venez observer le spectacle de l’océan qui fait rage, au chaud, chez nous, avec un bon chocolat chaud ! Je ne sais pas vous, mais personnellement, c’est un argument qui fait mouche !
4. Vous allez en prendre pleins les yeux
Par où commencer ? Les immenses plages de galets, les hautes falaises battues par les vents avec l’océan a perte de vue, les petits villages colorés, l’ambiance décontractée d’Halifax, les charmants vignobles de l’Annapolis Valley ? Si on devait me demander de classer mes coups de cœurs, je serais bien embêtée. 
Les paysages de la Nouvelle Ecosse sont beaux et variés. Avant d’y mettre les pieds pour la première fois, je ne pensais voir autant de diversité. J’ai été charmée par les petites villes à l’ambiance très British comme Annapolis Royal, ou encore le parc Kedjimkujik ses centaines de lacs et son histoire incroyable. 
Bien sûr, l’accueil des locaux n’y est pas pour rien. La région est encore raisonnablement fréquentée. Il est donc aisé de prendre le temps de discuter avec les gens dans la rue, les guides, les hôtes ou les pêcheurs du coin, toujours prêts à détailler leur pêche du jour !
5. Vous allez tomber amoureux
J’ai bien voulu vous prévenir, mais vous avez tout de même choisi d’aller en Nouvelle-Ecosse. Et voilà la province Maritime a jamais dans votre cœur. Depuis mon séjour d’une semaine là-bas, je n’ai en tête que d’y retourner pour prendre mon temps, explorer, profiter…et manger du homard !
