12 animaux du Canada à observer pendant vos vacances

écrit par Luc
Le 21 août 2024

Il suffit d’entendre le mot Canada pour imaginer aussitôt de grands espaces naturels peuplés d’une faune sauvage abondante et variée. Les animaux du Canada sont passionnants ! Comme de nombreux voyageurs, vous rêvez sûrement de pouvoir en admirer ! Voici donc quelques-unes des créatures les plus emblématiques du pays que vous aurez peut-être la chance d’observer durant votre séjour… !

L’ours noir

Parmi les animaux du Canada, comment ne pas commencer par l’ours noir ? L’ours noir est le plus commun, le plus petit et le moins menaçant des ours du Canada. La recherche de nourriture est une préoccupation de tous les instants pour l’ours noir.

Durant la belle saison, il doit accumuler d’importantes réserves de graisse qui lui permettront de survivre dans sa tanière pendant l’hiver.

Même si l’ours noir est plutôt craintif, il peut avoir un comportement imprévisible, comme tout animal sauvage. Dans des cas rares, il peut devenir agressif et même dangereux (femelles avec leurs oursons par exemple).

Où l’observer ?

L’ours noir est présent sur tout le territoire canadien. Il est toutefois rare de le rencontrer, il craint généralement la présence des humains. Il est possible d’admirer des ours noirs à travers une activité guidée d’observation de l’ours noir. Notre itinéraire Faune sauvage sur l’île de Vancouver devrait vous plaire !


Quand l’observer ?

De mai à octobre.

Le saviez-vous ?

  • L’ours noir ne pèse que 225 grammes à la naissance.
  • L’ours noir peut courir jusqu’à 55 km/h, il grimpe très bien aux arbres et sait nager.
  • L’ours noir perd la moitié de sa graisse en hivernant (il ne mange pas, ne boit pas, n’urine pas et ne défèque pas).

Le grizzly

Également appelé ours brun, le grizzly est plus grand et plus puissant que l’ours noir, et facilement reconnaissable par la présente d’une bosse distinctive entre les épaules et par la forme de son museau. Les mâles pèsent en moyenne 300 kg (et plus pour les plus gros). N’ayant aucun prédateur, le grizzly règne en maître sur les grands espaces sauvages de l’Ouest canadien.

Où l’observer ?

Au Canada, il habite dans l’ouest du pays, soit en Colombie-Britannique, Alberta, Yukon et territoires du Nord-Ouest. Il n’est pas rare de voir un grizzly lors d’un voyage dans l’Ouest, et même s’il préfère (lui aussi) éviter de croiser des humains. Nous leur avons dédier un voyage, Passion ours Kermode et Grizzlys.

Il est vivement conseillé de respecter quelques règles de sécurité élémentaires largement diffusées dans les parcs nationaux des Rocheuses Canadiennes. Par exemple : rester sur les sentiers, éviter de se promener seul, faire du bruit (clochettes au poignet), être vigilant avec la nourriture… Il fait partie des plus dangereux animaux du Canada !

Quand l’observer ?

De juin à octobre.

Le saviez-vous ?

  • Le nom grizzly, dérivé du mot anglais « grizzled » vient du fait que cet ours est recouvert d’une épaisse fourrure dont la teinte varie du noir au brun clair avec des poils de couleur gris argenté qui donnent souvent un aspect grisâtre à l’animal, d’où son nom.
  • C’est un grizzly qui tient le premier rôle dans le film « L’Ours » de Jean-Jacques Annaud et dans le film « Le Revenant » avec Léonardo di Caprio.

L’ours blanc

Pour voir un ours blanc, il faut décider de se rendre sur son territoire, car contrairement à ses cousins l’ours noir et le grizzly, vous ne risquez pas de le croiser durant une balade en forêt ! Emblème de l’arctique, le seigneur du Grand Nord règne sans partage sur les blanches étendues.

Mais pour combien de temps encore ? Menacé par les changements climatiques, le plus grand prédateur terrestre aura bien du mal à s’adapter aux bouleversements rapides de son environnement. Les ours polaires se nourrissent principalement de phoques et passent beaucoup de temps sur la banquise, qui disparaît chaque jour un peu plus…

Où l’observer ?

Dans le Grand Nord canadien. A Churchill au Manitoba, réputé pour être la capitale mondiale des ours blancs.


Quand l’observer ?

En octobre et en novembre à Churchill. Toute l’année dans le Grand Nord.

Le saviez-vous ?

  • L’ours polaire est un ours marin (Ursus maritimus) capable de franchir plus de 100 km à la nage.
  • Près de 60 % de la population mondiale des ours polaires vivent au Canada.
  • L’ours polaire peut sentir l’odeur d’un phoque à plus de 25 km !
  • Les résidents de Churchill (Manitoba) laissent leur voiture déverrouillée pour offrir un refuge aux piétons qui pourraient faire la (mauvaise) rencontre d’un ours polaire…

L’orignal

L’orignal ou élan d’Amérique est le plus grand cervidé du pays. Surnommé le géant des forêts, il peut mesurer jusqu’à 2 m au garrot et peser 600 kilos (et pour les plus gros mâles jusqu’à 800 kilos au Yukon et en Alaska) ! Le mâle porte de grands bois larges et aplatis pouvant atteindre 1.5 m d’envergure et peser près de 30 kg.

Où l’observer ?

L’orignal est présent sur tout le territoire du Canada. C’est certainement à Terre-Neuve qu’il est le plus facile de l’observer tant les concentrations sont importantes. Dans certains secteurs comme le parc de Gros-Morne, on le voit si souvent sur le bord de la route qu’on arrête de les compter (attention aux accidents !)… Au Québec, il existe des forfaits d’observation de l’orignal encadrés par des guides naturalistes, notamment en Gaspésie dans la réserve faunique de Matane.

Quand l’observer ?

De juin à octobre. Les orignaux sont plus actifs au lever et au coucher du soleil. Les chances sont bonnes d’en observer à proximité des lacs et rivières durant la belle saison.

Le saviez-vous ?

  • Friand de plantes aquatiques, il peut plonger dans un lac jusqu’à 6 m de profondeur et nager sur plusieurs km.
  • Ses oreilles pivotent dans tous les sens et peuvent entendre un congénère situé à 3 km !
  • Grâce à ses grandes jambes, il peut courir jusqu’à 50 km/h.

Le wapiti

Le Wapiti est un grand cerf qui fait partie des plus grands cervidés du monde (après l’orignal), mesurant entre 2 et 2,50 m de long et de 1,30 à 1,50 m de hauteur au garrot, pour un poids allant de 200 à 320 kg.

Où l’observer ?

Dans l’Ouest canadien, en Alberta et en Colombie-Britannique. Il est fréquent de le voir en traversant les parcs nationaux. Le wapiti vit dans les forêts ou en lisière de celles-ci.

Si vous êtes en vacances au Québec, le meilleur endroit pour l’observer est le parc animalier Oméga où le wapiti se promène en toute liberté dans le parc. Peu farouche, il s’approche même de votre auto dans l’espoir de recevoir une carotte de votre part.

Quand l’observer ?

De mai à octobre ou toute l’année au Parc Oméga !

Le saviez-vous ?

Wapiti signifie « croupe blanche » en langue autochtone.

Le caribou

C’est le renne sauvage du Canada ! Il existe différentes sous-espèces comme le caribou des montagnes ou le caribou des bois. Parmi les animaux du Canada, le caribou le plus commun est le caribou de la toundra dont les grands troupeaux qui peuplaient le nord du pays ont dramatiquement diminué au point que le caribou a rejoint la longue liste des espèces menacées.

Où l’observer ?

Du Yukon en passant par le nord de la Colombie-Britannique et à travers le Canada jusqu’à Terre-Neuve, plusieurs espèces de caribous errent à la grandeur du pays. On peut observer (avec de la chance) quelques individus en liberté dans le Parc national des Grands Jardins au Québec.

Quand l’observer ?

Toute l’année.

Le saviez-vous ?

  • La femelle porte également des bois (plus petits) contrairement aux autres cervidés.
  • Son nom vient d’un mot autochtone qui signifie « celui qui creuse pour sa nourriture »
  • On retrouve le caribou sur les pièces de 25 cents.
  • Contrairement à son cousin de Laponie, il n’est pas domestiqué (même si 8 caribous tirent le traîneau du Père Noël…)

Le castor

Créature emblématique parmi les animaux du Canada, le castor est un bâtisseur infatigable et un ingénieur hors pair qui construit des barrages impressionnants. Le castor est un mammifère semi-aquatique et le plus gros rongeur en Amérique du Nord.

Il habite le plus souvent sur les rives des cours d’eau, des lacs et des marais bordées d’arbres feuillus.

Où l’observer ?

Le castor est présent sur tout le territoire canadien. Il n’est pas facile à observer, il faut donc un peu de patience ! Cette petite créature curieuse est plutôt active tôt le matin ou en fin de journée.

C’est dans un parc, à bord d’un canot, en vous déplaçant dans le silence des petites heures que vous aurez le plus de chance d’en observer. Si vous entendez un claquement sur l’eau, c’est le castor qui frappe l’eau avec sa queue pour donner l’alerte à ses congénères.

Quand l’observer ?

De mai  à octobre, de préférence tôt le matin ou en fin de journée.

 Le saviez-vous ?

  • Un castor peut peser jusqu’à 35 kilos.
  • Un castor peut abattre près de 200 arbres par année.
  • Le castor est sur les pièces de 5 cents.
  • Le commerce de la fourrure du castor a été la principale activité économique à l’époque de la Nouvelle-France pour la fabrication de chapeaux.

La baleine

Il serait plus juste de dire LES baleines, car on peut observer près de 15 espèces différentes au Canada. Les plus communes étant la baleine bleue, le rorqual commun, le petit rorqual, la baleine à bosse, le béluga, l’orque.

Où les observer ?

Dans le golf du Saint-Laurent, dans le fleuve Saint-Laurent, dans l’océan Pacifique au large de la Colombie-Britannique.

Article qui pourrait vous intéresser : Où voir les baleines au Québec ?

Quand l’observer ?

De mai à octobre.

Faits  étonnants :

  • La baleine bleue peut mesurer jusqu’à 33 m de long et peser près de 200 tonnes.
  • Le béluga du St-Laurent est un résident permanent du grand fleuve contrairement aux autres espèces de baleines.
  • Les Basques chassaient les baleines du St-Laurent au 16ème siècle pour en faire fondre le gras qu’ils transformaient en huile pour l’éclairage des rues.

Le plongeon huard

Le plongeon huard ou huard à collier est un oiseau aquatique facilement reconnaissable avec sa tête noire décorée d’une bande blanche, son plumage en damier noir et blanc et son bec effilé.  Et qui n’a jamais entendu, le temps d’une nuit en camping au bord d’un lac, le cri mystérieux du huard ?

Où l’observer ?

On le retrouve couramment en milieu sauvage partout au Canada.

Quand l’observer ?

De mai à octobre.

Le saviez-vous ?

  • Il est capable de descendre à 70 m de profondeur, et peut rester sous l’eau pendant 3 minutes.
  • Il possède 4 cris dont un trémolo puissant évoquant un rire dément qui peut être entendu le jour et la nuit à des kilomètres à la ronde.

La grande oie des neiges

Vous aimez les animaux du Canada ? Attention les yeux ! Quel spectacle magnifique que de voir des dizaines de milliers d’oies sauvages s’envoler dans le ciel ! Entièrement blanche à l’exception du bout des ailes noires (rémiges primaires), la grande oie des neiges traverse nos paysages 2 fois par année pour notre plus grand bonheur.

En effet, le fleuve Saint-Laurent est un corridor migratoire naturel le long duquel les oies font halte pour se nourrir et se reposer. Entre leur quartier d’hiver sur la Côte Est américaine et l’arctique Canadien où elles passent l’été pour se reproduire, les grandes oies blanches parcourent près de 4 000 km.

Où l’observer ?

Au Québec, le long du fleuve Saint-Laurent, à Baie-du-Febvre sur la rive sud du Lac St-Pierre, ou dans la réserve de Cap-Tourmente, près de Québec, ou encore à Montmagny dans la région de Chaudière-Appalaches. Tous ces lieux sont réputés pour l’observation des oies blanches.

Quand l’observer ?

Au printemps (avril) et à l’automne (octobre) au moment de sa migration.

Le saviez-vous ?

  • Elle peut voler à une vitesse de près de 100 km/h et effectuer des vols ininterrompus sur une distance de plus de 1 000 km.
  • Les oies font halte dans les marais qui bordent le fleuve Saint-Laurent pour se nourrir d’une plante riche en énergie, la scirpe d’Amérique.

Le fou de Bassan

Le fou de Bassan est un superbe oiseau blanc à la tête jaune orangé. C’est toujours un spectacle aérien haut en couleur que de les voir descendre en piqué pour plonger en quête de poissons. Il existe six colonies de fous de Bassan dans l’est de l’Amérique du Nord, dont trois le long de la côte est de Terre-Neuve, et trois autres dans la partie québécoise du golfe du Saint-Laurent.

Où l’observer ?

Au Québec, en Gaspésie, au large de Percé, sur l’île Bonaventure se trouve la plus importante colonie de fous de Bassan avec près de 120 000 individus. C’est la plus accessible au monde, puisqu’il est possible de s’approcher à quelques mètres seulement (sans les déranger).

Quand l’observer ?

De mai à octobre.

Le saviez-vous ?

  • Les fous de Bassan peuvent plonger à une profondeur de 50 m pour pêcher les poissons dont ils raffolent.
  • Ils peuvent parcourir plus de 200 km pour se nourrir de maquereaux, de harengs, de capelans.
  • Le mâle et la femelle se retrouvent au même nid année après année.

Le macareux moine

Surnommé par certains le perroquet des mers, le macareux moine (puffin en anglais) est un petit oiseau rondelet et coloré aux ailes courtes. C’est l’un des oiseaux marins les plus populaires et les plus familiers parmi les animaux du Canada. Les macareux sont merveilleusement adaptés à la nage sous l’eau.

Plus de 90% de toute la population des macareux d’Amérique du Nord vient se reproduire sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador.

Où l’observer ?

Au Canada, il est présent dans tout l’Atlantique nord du Québec à Terre-Neuve dont il est l’oiseau emblématique.

La plus grande colonie de macareux moines de l’ouest de l’Atlantique peut être observée à la Réserve écologique de Witless Bay, à 30 km au sud de St. John’s.

Quand l’observer ?

De mai à fin septembre.

Le saviez-vous ?

Les Macareux moines ne sont pas les oiseaux les plus doués pour le vol. Après un envol laborieux, ils doivent conserver la cadence très rapide de 300 à 400 battements par minute pour se maintenir dans les airs. Ils éprouvent aussi des difficultés à l’atterrissage et s’écrasent souvent ou multiplient les culbutes au sol, percutant parfois d’autres macareux.

L’écureuil

Je ne pouvais passer à côté de nos vedettes sautillantes qu’on retrouve dans tous les parcs urbains du Canada. Parmi les animaux du Canada, c’est sûrement la créature la plus facile à observer ! L’écureuil est le plus souvent gris ou noir (même espèce), ou encore roux. Enfin, il y a le tout petit écureuil appelé tamia rayé et surnommé affectueusement « petit Suisse » (parce que leurs rayures brunes rappellent l’uniforme des gardes Suisses du Vatican).

Où l’observer ?

Dans les parcs urbains du Canada.

Quand l’observer ?

Toute l’année, mais c’est surtout l’été qu’on peut voir de près ces petits curieux bondissants.

Le saviez-vous ?

  • L’écureuil peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 25 km/h- L’écureuil est très territorial et n’hésitera pas à pousser son cri strident pour vous le faire savoir !
  • Il est interdit de les nourrir, sous peine d’amende !

Pour les amateurs de faune, voici 2 suggestions de parcours orientés nature incluant des activités d’observation des animaux :

Dans l’Est canadien, au Québec :
Insolite Grandeur Nature

Dans l’Ouest canadien, en Colombie-Britannique :
Faune sauvage de l’île de Vancouver

Et vous, avez-vous déjà eu la chance de rencontrer une de ces merveilleuses créatures de la nature ?

15 Responses

  1. Salut, génial l’article sur les animaux. J’en ai vu pleins pendant mon voyage l’été dernier, j »étais au Canada avec ma famille du 20 juillet au 21 août. C’est un pays à voir au moins une fois dans sa vie, c’est tout simplement wow. J’ai pas vu de bisons ! Juliette Baune

    1. Bonjour Juliette,
      Merci pour votre gentil commentaire. Comment ne pas s’émerveiller devant tous ces animaux, n’est ce pas ? Et je suis 100 % d’accord avec vous, tout le monde devrait visiter le Canada (un bout du moins) au moins une fois. C’est la Grande Nature ici ! Pour les bisons, il y en a très peu comparé aux millions jadis. L’expansion de la colonisation dans l’ouest du pays au 19e siècle leur a été quasi fatale. Heureusement, il en reste encore à l’état sauvage, surtout dans l’Ouest et dans les provinces des prairies. En espérant que vos mocassins auront l’occasion de fouler à nouveau notre beau pays.
      Stéphane Le Guide

  2. Même si on ne voit pas tout ces animaux, quelques uns sont accessibles. Sans oublier la visite au Zoo Saint Félicien (Lac Saint Jean) à faire même si comme moi allergie au mot Zoo, ce n’en est pas un réellement c’est bien fait

    1. Bonjour Micheline, ça nous fait plaisir de vous retrouver sur notre blogue 🙂 Merci pour votre commentaire ! Effectivement le Zoo Saint Félicien est une bonne façon de compléter sa découverte de la faune au Canada. À très bientôt… L’équipe de Parcours Canada

  3. Un grand merci! J’ai parcouru votre site pour l’organisation de notre voyage cet été et c’est une vraie pépite.
    Nous avons également planifier une croisière pour voir les ours. Et cet article sur les animaux à observer est parfait pour le carnet de voyage de ma fille de 6 ans. Merci pour tous vos précieux conseils.

    1. Bonjour Priscilla,

      Merci beaucoup de votre commentaire qui fait plaisir à toute l’équipe.
      J’espère que vous avez passé d’agréables vacances avec de beaux souvenirs.

      Bien à vous,
      Justine de Parcours Canada

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